poursuivrait son ralentissement au troisième trimestre 2016, en réalisant une croissance de 1,2% au lieu de 4,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette situation s’explique par un recul de 13,2% de la valeur ajoutée agricole. Cette dernière continuerait de se replier, alors que l’apport de la filière animale serait moins soutenu, face à une hausse des charges des éleveurs liées aux achats des aliments de bétail. Pourtant, le PIB non agricole échappe à cette baisse de régime. Il devrait enregistrer une hausse de 2,4%, portée essentiellement par une amélioration de la production des branches tertiaires.
Pour le deuxième trimestre 2016, la croissance économique progresserait d’un petit 1,4% au lieu de 1,7% un trimestre auparavant. En cause le repli de 12,1% des activités agricoles. La valeur ajoutée non agricole a évolué de 2,5% par rapport à l’année précédente. Les activités tertiaires continuent de soutenir le PIB non agricole, grâce à la résilience des activités du commerce et de la communication.
Pour le deuxième trimestre 2016, la croissance économique progresserait d’un petit 1,4% au lieu de 1,7% un trimestre auparavant. En cause le repli de 12,1% des activités agricoles. La valeur ajoutée non agricole a évolué de 2,5% par rapport à l’année précédente. Les activités tertiaires continuent de soutenir le PIB non agricole, grâce à la résilience des activités du commerce et de la communication.
Au sein des branches secondaires, les industries manufacturières enregistrent une accélération, en affichant 2,9% de croissance au premier trimestre 2016. La valeur ajoutée industrielle a progressé de 3,2% au deuxième trimestre 2016 par rapport à l’année précédente. Cette évolution est expliquée essentiellement par la bonne performance des branches de l’agroalimentaire.
■ Le déficit commercial recule de 10,2%
Dans un contexte de reflux des cours mondiaux des phosphates et dérivés, les exportations de biens ont enregistré une hausse timide de 1% durant le deuxième trimestre 2016. Les importations se seraient, en revanche, inscrites en baisse de 3,8%, sous l’effet du repli des produits énergétiques dans un contexte d’accalmie des prix mondiaux, malgré la hausse des achats des gasoils et fuels, du gaz, du pétrole et d’autres hydrocarbures. Hors énergie, les importations ont été tirées par les acquisitions des biens d’équipement (parties et pièces détachées pour véhicules industriels, machines et appareils divers, moteurs à pistons et voitures industrielles), de consommation (voitures de tourisme et médicaments), des demi-produits (matières plastiques, papier et carton) et des produits alimentaires.
Au final, le déficit de la balance commerciale est allégé de 10,2% par rapport à la même période de l’année dernière. Le taux de couverture se serait amélioré de 2,8 points.
Dans un contexte de reflux des cours mondiaux des phosphates et dérivés, les exportations de biens ont enregistré une hausse timide de 1% durant le deuxième trimestre 2016. Les importations se seraient, en revanche, inscrites en baisse de 3,8%, sous l’effet du repli des produits énergétiques dans un contexte d’accalmie des prix mondiaux, malgré la hausse des achats des gasoils et fuels, du gaz, du pétrole et d’autres hydrocarbures. Hors énergie, les importations ont été tirées par les acquisitions des biens d’équipement (parties et pièces détachées pour véhicules industriels, machines et appareils divers, moteurs à pistons et voitures industrielles), de consommation (voitures de tourisme et médicaments), des demi-produits (matières plastiques, papier et carton) et des produits alimentaires.
Au final, le déficit de la balance commerciale est allégé de 10,2% par rapport à la même période de l’année dernière. Le taux de couverture se serait amélioré de 2,8 points.
■ Reprise de la consommation des ménages
Après une croissance de 1% au premier trimestre 2016, les prix à la consommation ont augmenté de 1,9% au deuxième trimestre. Cette progression s’explique essentiellement par l’augmentation de 3,6% des prix des produits alimentaires, tirée, en particulier, par la hausse des prix des volailles, des légumes et des agrumes. La croissance des prix des produits non alimentaires a progressé pour atteindre 0,6% au lieu de 0,5% un trimestre auparavant. Par ailleurs, l’amélioration de 4,2% des transferts des MRE et de 4,6% des crédits à la consommation a soutenu la hausse des dépenses des ménages de 2,4% contre 2,7% au premier trimestre.
Après une croissance de 1% au premier trimestre 2016, les prix à la consommation ont augmenté de 1,9% au deuxième trimestre. Cette progression s’explique essentiellement par l’augmentation de 3,6% des prix des produits alimentaires, tirée, en particulier, par la hausse des prix des volailles, des légumes et des agrumes. La croissance des prix des produits non alimentaires a progressé pour atteindre 0,6% au lieu de 0,5% un trimestre auparavant. Par ailleurs, l’amélioration de 4,2% des transferts des MRE et de 4,6% des crédits à la consommation a soutenu la hausse des dépenses des ménages de 2,4% contre 2,7% au premier trimestre.
■ Le marché immobilier toujours en convalescence
L’investissement a affiché un accroissement de 4,2% au lieu de 5% un trimestre auparavant. Cette évolution est attribuable à la lente reprise des investissements dans la construction et à la baisse des crédits octroyés aux promoteurs. Les transactions immobilières se sont repliées de 1,1%, au premier trimestre 2016, par rapport à la même période de l’année précédente.
En conséquence, la demande adressée au secteur de la construction demeure fragile, comme le confirme les anticipations des chefs d’entreprises (voir L’Economiste n°4779 du 17/06/2016).
L’investissement a affiché un accroissement de 4,2% au lieu de 5% un trimestre auparavant. Cette évolution est attribuable à la lente reprise des investissements dans la construction et à la baisse des crédits octroyés aux promoteurs. Les transactions immobilières se sont repliées de 1,1%, au premier trimestre 2016, par rapport à la même période de l’année précédente.
En conséquence, la demande adressée au secteur de la construction demeure fragile, comme le confirme les anticipations des chefs d’entreprises (voir L’Economiste n°4779 du 17/06/2016).
■ Décélération de la masse monétaire
Après une progression de 5,5%, le rythme de la croissance de la masse monétaire recule au cours de ce deuxième trimestre 2016, pour se situer à 5,1%. Cela est dû à la baisse des créances sur l’Etat et au léger ralentissement des réserves internationales nettes
Après une progression de 5,5%, le rythme de la croissance de la masse monétaire recule au cours de ce deuxième trimestre 2016, pour se situer à 5,1%. Cela est dû à la baisse des créances sur l’Etat et au léger ralentissement des réserves internationales nettes
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