Si l’on se limite aux deux grandes
banques à savoir Attijari wafabank la BMCE BANK , on peut dire
qu’elles remplissent les trois mobiles de la multinationalisation figurant
ci-dessus à savoir: règlement
internationaux , financement international et structure de marché et
que
désormais
rien n’empêche de parler d’un début d’un processus de multinationalisation.
vendredi 15 juillet 2016
Le développement international des banques marocaines
im
L’intégration de l’économie marocaine à
l’économie mondiale est désormais une évidence qui fait l’unanimité, le
dynamisme de cette intégration a été rendu possible par les réformes lancées
ces vingt dernières années et les politiques d’ouverture suscités par les
accords de libre échange.
Le processus
d’internationalisation et d’ouverture de l’économie marocaine sur les pays de
l’Afrique est très spécifique. En effet les grandes banques marocaines ont joué
à cet égard un rôle catalyseur hors du commun.
Elles
accompagnent une bonne partie des activités internationales de commerce et
d’investissement tout en profitant de ce qu’on appelle les avantages à la
localisation que présentent cet espace économique.
dimanche 10 juillet 2016
GRANDES ORIENTATIONS POUR L’AMÉLIORATION DE LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES MAROCAINES
Il est urgent d’agir pour accélérer la dynamique d’amélioration de la compétitivité de nos entreprises et d’industrialisation de notre économie. La compétitivité se construit dans le temps, elle ne saurait provenir de quelques mesures conjoncturelles « miracles ». Elle se construit d’abord au niveau local – une entreprise qui ne parviendrait pas à être compétitive sur le marché marocain ne saurait l’être à l’export - et suppose un changement profond de logique
l’amélioration de compétitivité des entreprises implique le développement d’une logique partenariale entre l’État et le secteur privé :
l'état de lieu de la compétitivité des entreprises marocaines .
Le PIB du Maroc, à l’instar de celui des pays qualifiés d’« émergents », a connu une croissance remarquable depuis 2002, passant de 445 milliards de dirhams en 2002 à plus de 888 milliards en 2013. Néanmoins, le modèle de croissance marocain, fortement consommateur de produits importés, a entraîné une aggravation du déficit de la balance commerciale des biens et services du Royaume, à 117 milliards de dirhams, présentant plusieurs caractéristiques :
une aggravation non seulement en valeur absolue mais aussi en poids relatif, le déficit, de 3% du PIB en 2003, ayant atteint 14,2% du PIB en 2012 ;un déficit plus prononcé que dans d’autres pays émergents Benchmark. En 2012, il représente 14,2% du PIB contre 5,1% en Turquie, 11% en Tunisie, 8% en Inde, 1% au Brésil et le solde commercial est à l’inverse excédentaire au Chili un déficit essentiellement dû, hors combustibles et hors OCP, au secteur secondaire, traduisant une insuffisante industrialisation du pays au regard de ses besoins : le secteur secondaire représente 60% du déficit vs 25% du PIB.
Les fondements de la théorie de régulation
La théorie de la régulation est apparue en France dans les années 70 ( Michel Aglietta, André Orléans, Benrnard Billaudot et Robert Boyer ) cette théorie est venue pour contrer plusieurs idées néoclassiques telles qu’il existe qu’un seul capitalisme générique, les régulationnistes en voient une multitude de capitalismes particuliers. Et le marché est auto régulateur pour les néoclassique alors que pour les Régulationnistes le marché est le résultat d’un équilibre négocié entre plusieurs institutions fondamentales : le régime monétaire , la forme de concurrence (le marché), les relations Etat économie , le rapport salariat et l’insertion de l’Etat dans l’économie internationale.
Cette théorie considère que toute croissance économique, même la plus impressionnante, peut s’arrêter et faire entrer un système en crise.
En analysant des systèmes de croissance et leurs déclins, les chercheurs ont déduit plusieurs choses. Tout d’abord, ils ont observé qu’il existait plusieurs systèmes d’accumulations différentes en fonction des États et que chaque État les développait de manière différente. Ensuite, ils ont vu que les mêmes actions avaient différents effets en fonction de ces différents systèmes. Ils en sont alors arrivés à la conclusion que le contexte dans lequel est établi un certain capitalisme est aussi important pour son bon fonctionnement que le système lui-même.
Les formes institutionnelles :
La théorie de la régulation considère le marché comme une construction sociale, à l’opposé de l’approche walrasienne de l’équilibre général.
L’économie de marché capitaliste repose sur des « institutions cachées », ces institutions permettent de maintenir la cohérence (la régulation) d’ensemble des échanges.
Il y a cinq formes institutionnelles :
1-Le régime monétaire : « ensemble des règles qui président à la gestion du système de paiements et de crédits » (Boyer, 2004, p.14). Autrement dit, c’est la valeur de la monnaie ainsi que les possibilités et contraintes de son utilisation.
2-Le marché comme construction sociale : le marché est un espace dans lequel les vendeurs et les acheteurs doivent s’entendre sur certaines règles pour pouvoir interagir et arriver à leurs fins: « le marché est une institution qui suppose accord sur la qualité, l’organisation des échanges, les conditions d’accès au marché, le mode de règlements des transactions. C’est donc une construction sociale » (Boyer, 2004, p. 18).
3-La concurrence : les différents types de concurrences (monopolistique, oligopolistique, etc.) influent sur la dynamique économique en place.
4-Le rapport salarial : l’interaction entre l’employeur et l’employé est une interaction particulière. Ce que l’employeur achète en embauchant de la main d’œuvre n’est pas un produit comme les autres. Les règles se rapportant à la définition de cette relation particulière auront également une influence sur l’équilibre permettant un système d’accumulation particulier.
5-L’insertion de l’État national dans l’économie internationale : bien que la théorie de la régulation prenne comme terrain d’analyse l’État national, l’interdépendance des différents États mène à voir ces relations internationales comme un élément à part entière de l’économie de ces derniers.
En conclusion la régulation d’un système économique est dépendante de c’est institutions, c’est l’équilibre qui sera trouvé dans leur arrangement qui permettra le fonctionnement et la stabilité d’un système économique.
Les fondements de la théorie de régulation
La théorie de la régulation est apparue en France dans les années 70 ( Michel Aglietta, André Orléans, Benrnard Billaudot et Robert Boyer ) cette théorie est venue pour contrer plusieurs idées néoclassiques telles qu’il existe qu’un seul capitalisme générique, les régulationnistes en voient une multitude de capitalismes particuliers. Et le marché est auto régulateur pour les néoclassique alors que pour les Régulationnistes le marché est le résultat d’un équilibre négocié entre plusieurs institutions fondamentales : le régime monétaire , la forme de concurrence (le marché), les relations Etat économie , le rapport salariat et l’insertion de l’Etat dans l’économie internationale.
samedi 9 juillet 2016
Les limites de la planification stratégique.
La
planification stratégique est la définition et la hiérarchisation des plans à
long terme qui comprend l’examen de fin d’une organisation, mission, la
philosophie et les objectifs à la lumière de son environnement externe.
la
planification est, donc, une manière de se protéger contre l’instabilité
croissante de l’environnement, mais aussi d’introduire de la rationalité dans
les processus de décisions au sein d’organisations de plus en plus complexes.
mercredi 6 juillet 2016
Le Groupe ONA : Historique et secteurs d’activités
Le Groupe ONA, abréviation de Omnium Nord Africain était, avant sa dissolution en 2010, le premier groupe industriel et financier privé marocain.
Le groupe était constitué sous forme de conglomérat qui investit dans plusieurs entreprises dans différents domaines d'activité dont les mines, l'agroalimentaire, la grande distribution et les services financiers.
À l'origine la Compagnie Générale de Transport et de Tourisme fondée en 1919 par le français Jean Épinat, s'appuyant sur Thami El Glaoui, elle devient Omnium Nord Africain en 1934. Après la seconde guerre mondiale, les biens de Jean Epinat tombent sous le contrôle de la Banque de Paris et des Pays-Bas. En 1980, la famille royale marocaine rachète les participations de Paribas par le biais d'Ergis-Siger1.
Le , la fusion absorption par sa société mère la Société nationale d'investissement prend fin.
Le groupe était constitué sous forme de conglomérat qui investit dans plusieurs entreprises dans différents domaines d'activité dont les mines, l'agroalimentaire, la grande distribution et les services financiers.
À l'origine la Compagnie Générale de Transport et de Tourisme fondée en 1919 par le français Jean Épinat, s'appuyant sur Thami El Glaoui, elle devient Omnium Nord Africain en 1934. Après la seconde guerre mondiale, les biens de Jean Epinat tombent sous le contrôle de la Banque de Paris et des Pays-Bas. En 1980, la famille royale marocaine rachète les participations de Paribas par le biais d'Ergis-Siger1.
Le , la fusion absorption par sa société mère la Société nationale d'investissement prend fin.
Faire un plan d'affaire ou un business plan
C’est non seulement un outil de pilotage de votre projet, mais aussi de communication qui doit convaincre vos partenaires (associé, franchiseur, financeur) de la viabilité de votre projet de création et du bien-fondé de vous accompagner.
Il doit comporter une solide étude de marché, une stratégie commerciale claire et des prévisions financières réalistes pour leur donner envie de vous suivre.
Soignez donc sa rédaction et apprenez à le présenter.
Il vous sera aussi très utile dans les premiers mois de votre activité pour vérifier si vous êtes en ligne avec vos prévisions.
Il doit comporter une solide étude de marché, une stratégie commerciale claire et des prévisions financières réalistes pour leur donner envie de vous suivre.
Soignez donc sa rédaction et apprenez à le présenter.
Il vous sera aussi très utile dans les premiers mois de votre activité pour vérifier si vous êtes en ligne avec vos prévisions.
N'oubliez pas également que l'accompagnement est un facteur clé de réussite.
Croissance Coup d’arrêt attendu au 3e trimestre
poursuivrait son ralentissement au troisième trimestre 2016, en réalisant une croissance de 1,2% au lieu de 4,1% par rapport à la même période de l’année précédente. Selon le Haut commissariat au Plan (HCP), cette situation s’explique par un recul de 13,2% de la valeur ajoutée agricole. Cette dernière continuerait de se replier, alors que l’apport de la filière animale serait moins soutenu, face à une hausse des charges des éleveurs liées aux achats des aliments de bétail. Pourtant, le PIB non agricole échappe à cette baisse de régime. Il devrait enregistrer une hausse de 2,4%, portée essentiellement par une amélioration de la production des branches tertiaires.
Pour le deuxième trimestre 2016, la croissance économique progresserait d’un petit 1,4% au lieu de 1,7% un trimestre auparavant. En cause le repli de 12,1% des activités agricoles. La valeur ajoutée non agricole a évolué de 2,5% par rapport à l’année précédente. Les activités tertiaires continuent de soutenir le PIB non agricole, grâce à la résilience des activités du commerce et de la communication.
Pour le deuxième trimestre 2016, la croissance économique progresserait d’un petit 1,4% au lieu de 1,7% un trimestre auparavant. En cause le repli de 12,1% des activités agricoles. La valeur ajoutée non agricole a évolué de 2,5% par rapport à l’année précédente. Les activités tertiaires continuent de soutenir le PIB non agricole, grâce à la résilience des activités du commerce et de la communication.
les Accords de Bâle II
Le Comité de Bâle a été créé fin 1974 par les gouverneurs des banques centrales du G10.
Il était initialement appelé le « Comité Cooke », du nom de Peter Cooke, directeur de la Banque d'Angleterre qui avait été un des premiers à proposer sa création et fut son premier président. La création du Comité faisait suite à un incident survenu lors de la liquidation de la banque allemande Herstatt, qui eut un effet domino sur d’autres banques.
L'Accord de Bâle de 1988 a placé au cœur de son dispositif le ratio Cooke, qui définissait les fonds propres réglementaires sur l'ensemble des engagements de crédit. Mais il est rapidement apparu que Bâle I n'était qu'une étape sur le chemin de la régulation bancaire car au fil des années, cette version du ratio a montré quelques limites :
La Théorie de l’Agence
Cette théorie générale qui s'appuie
sur la relation principal-agent s'applique également à l'analyse de l'entreprise. Elle décrit les relations entre les actionnaires (principal) et
le manager (agent) dans un contexte d'asymétrie d'information. Ces agents ont
des intérêts contradictoires. Les actionnaires cherchent avant tout à maximiser
la valeur de la firme tandis que le manager cherche à maximiser son revenu et
donc la taille de l'entreprise. La
théorie
de l'agence permet d'expliquer les stratégies des firmes selon que le principal
ou l'agent contrôle l'entreprise. La définition la plus classique d’une telle
relation d’agence est celle donné dans un article fameux de Jensen et Meckling
(1976) « Nous définissons une relation d’agence comme un contrat par lequel une
ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l’agent) pour
exécuter en son nom une tache quelconque qui implique délégation d’un certain
pouvoir de décision à l’agent ».
les fondements théoriques et objectifs de la politique monétaire.
Après avoir longtemps joué un rôle secondaire, la politique monétaire est devenue, au cours des dernières décennies, un moyen prépondérant de la régulation macroéconomique des pays développés.
Dans ce cadre, la politique monétaire regroupe toutes les actions visant à influencer l’évolution de l’économie, à modifier le comportement des agents par l’intermédiaire de variables de quantité ou de coût.
Ainsi, la quantité de monnaie en circulation dans une économie ne doit être ni trop faible car les agents économiques seront alors obligés de limiter leurs activités économiques, ni trop abondante car elle mettrait à la disposition de ces mêmes agents un pouvoir d’achat bien supérieur à la quantité de bien disponibles, ce qui pourrait provoquer une hausse des prix (inflation).
Donc, comment la politique monétaire peut-elle contribuer à atteindre les objectifs de la politique économique ? Quels sont les instruments de la politique monétaire ?
mardi 5 juillet 2016
la concurrence bancaire
La
concurrence est un concept économique se définissant par l'existence sur un
marché d'une rivalité entre les vendeurs et/ou les acheteurs d'un même produit.
Qu'elle soit parfaite ou imparfaite, elle joue un rôle majeur dans la stratégie
des entreprises. Pour se démarquer de leurs concurrents directs, ces dernières
doivent tout mettre en œuvre afin de proposer des produits innovants tout en
accroissant leur efficacité économique et leur taux de marge.
la crise de l’Etat providence
L’histoire de la pensée économique a connu plusieurs ruptures fondamentales, notamment des crises successives qui sont le fruit de plusieurs conflits et défis important entre les courants de la pensée économique.
Le ralentissement économique depuis le milieu des années 70 a remis en évidence le débat sur la
Place de l'Etat dans l'économie et la société. Les années 80 ont vu un regain du libéralisme dans les
Théories économiques et les politiques mises en place.
Avec le recul des 20 dernières années, quel est le degré d'intervention de l'Etat pour la Croissance économique ?
Alors dans une première partie on va montrer le rôle de l’Etat providence avant les années 70, et dans une deuxième partie on parlera sur la crise au milieu des années 70 jusqu’au aujourd’hui .
Performance et gouvernance de l’entreprise
La globalisation et la financiarisation de l’économie ont bouleversé la structuration traditionnelle de l’appareil productif. La crise actuelle a montré la forte interdépendance des économies. Le système économique est devenu si complexe qu’il est imprévisible donc difficilement gouvernable. Par ailleurs, l’évolution démographique et celle du chômage précipitent notre pays à la recherche d’un équilibre difficile où une fraction de plus en plus faible de la population est active et doit, par son travail, produire la valeur ajoutée nécessaire au financement de l’économie nationale.
Dans le même temps, la société prend progressivement conscience de l’impact de ses activités sur l’environnement et réalise que les bouleversements des écosystèmes ont déjà un impact sur elle.
Dans le même temps, la société prend progressivement conscience de l’impact de ses activités sur l’environnement et réalise que les bouleversements des écosystèmes ont déjà un impact sur elle.
lundi 4 juillet 2016
Activités de la bancassurance au Maroc
L’un des changements les plus significatifs dans le secteur des services financiers depuis seulement quelques années est l'apparition et le développement de la bancassurance. L'accentuation de la désintermédiation financière conjuguée à l'impératif de rentabilité et de compétitivité, a vivement poussé les banques à élargir leur champ d'action pour préserver leur leadership dans l'économie mondiale.
Progressivement, les banques ont facturé des produits complémentaires liés au compte courant, tels que les cartes de paiement, de crédit et de retrait, mais parallèlement, elles ont proposé d'autres services bancaires, moins étroitement liés au compte courant tels que la gestion de comptes d'épargne mais également des services d'assurance.
C'est ainsi que, durant les années 80-90, la distribution des produits d'assurance par l'entremise des guichets bancaires a commencé à se généraliser en Europe, et notamment en France, donnant naissance à un nouveau concept qui définit les divers rapprochements entre les banquiers et les assureurs, connu sous le nom de Bancassurance. Désormais, l'apparition et le développement de la bancassurance, durant ces dernières années, constituent l'un des plus significatifs changements dans le secteur des services financiers.
Mais ce terme ne recouvre pas uniquement une spécificité de distribution. D'autres caractéristiques, d'ordre légal, fiscal, culturel et/ou comportemental doivent être intégrées au concept de la bancassurance.
dimanche 3 juillet 2016
L’accord de Bâle I
L'activité principale du banquier est l'octroi des crédits. Ses relations qu'il entretient avec ses clients encourent de nombreux risques : non paiement des créances, attrition, inactivité, opération frauduleuse...Lorsque ces risques se concrétisent, ils génèrent des coûts ou des
pertes d'opportunités très importantes.
Dans la mesure où ces risques se traduisent généralement par une incertitude quant au comportement futur du client, le meilleur moyen de diminuer ces impacts financiers négatifs consiste à estimer par anticipation ce comportement afin d'entreprendre par avance les actions permettant d'éviter la concrétisation de ces risques ou de diminuer leur impact.
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